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    Les dauphins enchantent les missions de la Calypso. Ils font du surf devant l'étrave du navire. Superbes mammifères... Ils sont beaux. Doux, rapides, malins, rieurs, ils fascinent les humains. L'histoire de leur amitié avec notre espèce remonte à l'antiquité, lorsque l'un d'eux sauve de la mort le poête Arion qui l'avait charmé avec sa lyre. Le commandant Cousteau et ses hommes étudient la vie et les moeurs de ces cétacés. Ils observent le dauphin nez en bouteille en Floride, le dauphin commun à Gibraltar... Ils enregistrent leurs émissions sonores, leurs chants, leurs rapides clics d'écholocation. Ils analysent les étonnantes capacités de ce système qui leur permet de voir avec leur oreilles. Ils plongent avec eux. Ils essaient de reconstituer le drame d'une dauphine relachée par les militaires pour indiscipline. Ils cherchent à déterminer le degré d'intelligence de ces mammifères à gros cerveau, et la complexité de leur langage.

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  • Du récif corallien des Bahamas aux eaux profondes des îles Tonga, en Polynésie, un face-à-face 3D spectaculaire et inoubliable avec les cétacés les plus légendaires : dauphins, aleines, cachalots, bélougas, orques.


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          Sur les pas du docteur Kathleen Dudzinski qui a consacré sa vie à l'étude des dauphins, et sur une musique de Sting, ce film entraîne le spectateur dans tous les océans du monde à la découverte de cet animal avec lequel l'homme entretient une relation si particulière.
          Avoir l'impression de nager à leurs côtés, comprendre comment ils communiquent entre eux, s'émerveiller de la complicité entre le dauphin Jo Jo et le biologiste Dean Barnel sont quelques-uns des moments qui permettent de mieux découvrir un mammifère attachant tout en prenant conscience de la nécessité de préserver les océans et leur faune.

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          Luc Besson dit d'Atlantis que c'est sa ville, son rêve, le rêve d'un homme devenu poisson. Les êtres humains n'y ont pas place et seule règne la beauté des fonds où évoluent par centaines dauphins et requins, accompagnés par la musique d'Eric Serra.

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          Figure de légende qui inspire la méfiance, le dauphin d'eau douce, qui peuple les fleuves d'Amazonie, utilisé comme appât pour la pêche, est en voie d'extinction.
     
          Créatures magiques, capables de se changer en hommes et féconder les femmes, les dauphins roses ont inspiré les musiciens brésiliens, entonnant avec passion « l'œil du dauphin de rivière ». En revanche, pour Ronan Benicio Rego, un pêcheur d'Igarapé do Costa, état de l'Amazonas, les dauphins roses sont à la fois des concurrents et des proies.
     
          Il en a déjà tué plusieurs pour s’en servir comme appât à la pêche aux poissons-chats, qui seront vendus ensuite au Brésil et en Colombie.  “On veut gagner de l’argent”, déclare M. Rego, 43 ans, chef du village. Deux dauphins morts peuvent rapporter dans les 2 400 dollars [environ 1 700 euros] en poissons-chats pour une seule journée de pêche, explique-t-il.  Même si les dauphins roses sont protégés, les pêcheurs les considèrent comme des concurrents pour la pêche, qui nourrit leur famille. Parfois, leur frustration déborde: “Il m’est arrivé d’en harponner par pure méchanceté”, reconnaît M. Rego. 

          Le massacre des dauphins est en augmentation dans la région. C’est un symbole historique de l’Amazonie qui est menacé, et cette menace illustre la difficulté de protéger l’environnement sur un vaste territoire. Selon les chercheurs et les autorités, des centaines, sinon des milliers de dauphins, parmi les quelque 30 000 dauphins peuplant la région de l’Amazone, meurent chaque année. 

          Pour Miguel Miguéis, 41 ans, un chercheur portugais de l’université fédérale du Pará occidental qui étudie les populations de dauphins de rivière dans les environs de la ville de Santarém, on court à l’extinction de l’espèce. “Ils sont en train de tuer leur culture, leur folklore”, reproche-t-il aux riverains. 

          A quelques heures de navigation de là, dans la réserve de Rio Trombetas, un affluent de l’Amazone où les dauphins voisinent avec des hordes de piranhas et de crocodiles, Miguéis déclare avoir vu la population de dauphins passer de 250 en 2009 à un peu plus de 50 individus au début de l’année 2011. 

          Les gens d’ici, au cœur de l’Amazonie, sont pour la plupart indifférents à ces massacres. Sur un marché de Santarém, on peut acheter les parties génitales du dauphin en guise de porte-bonheur pour les questions de sexe et d’amour. Des bocaux d’huile de dauphin trônent avec de l’huile d’anaconda et de crocodile. La potion d’huile de dauphin, qui coûte dans les 25 dollars [environ 17 euros] la petite bouteille, sert à soigner les rhumatismes, explique la marchande. 

          Les légendes locales, qui sont bien antérieures à l’arrivée de Christophe Colomb dans le Nouveau Monde, enseignent aux habitants de l’Amazonie qu’il faut respecter les dauphins roses tout en s’en méfiant, car ils ont des pouvoirs magiques et peuvent faire du mal. Légendes mises à part, le massacre des dauphins de l’Amazone commence à inquiéter sérieusement les autorités brésiliennes. 

          Ibama, l’agence brésilienne de protection de l’environnement, prévoit de mener une enquête pour savoir si les pêcheurs brésiliens ne sont pas impliqués dans des activités criminelles organisées, ayant des ramifications en Colombie.  De fait, il y a une dizaine d’années, la surpêche du capaz, un poisson très apprécié en Colombie, a provoqué l’effondrement des réserves et la quasi-disparition de l’espèce, explique Fernando Trujillo, le directeur scientifique de la fondation Omachal, une association écologiste de Bogotá. Pour le remplacer, les professionnels du poisson et les marchands se sont tournés vers le piracatinga (le poisson-chat) du Brésil.  “Le consommateur n’a aucune idée de ce qu’il achète et consomme, déplore M. Trujillo. Et il se doute encore moins qu’on tue des dauphins pour attraper ce poisson.” Les pêcheurs d’Igarapé déclarent avoir eu l’idée de cette pêche grâce à des pêcheurs colombiens. Ils se sont vite aperçus que le poisson-chat était une manne potentielle. “En deux heures seulement, on se faisait 100 reais [près de 45 euros]. C’était rapide”, confie M. Rego.  Il affirme, comme d’autres, avoir arrêté de tuer des dauphins il y a à peu près un an, de peur que les autorités ne réagissent. Désormais, affirme-t-il, il se sert de viande de porc pour attraper les poissons-chats. Mais deux femmes de pêcheurs déclarent cependant que les pêcheurs continuent à tuer des dauphins, parfois devant chez eux. “J’en ai vu beaucoup mourir ici”, assure l’une d’elles.
     
          A Bogotá, écrit le correspondant du New York Times en Colombie, Andrés Garcia, 31 ans, qui tient une poissonnerie sur le marché Paloquemao, affirme qu’il arrêterait de vendre du poisson-chat s’il savait qu’il était pêché avec de la viande de dauphin. “Il y en a plus d’un chez nous qui dirait non à ce procédé. Je ne voudrais pas soutenir quelque chose comme ça.” Pourtant, poursuit The New York Times, M. Trujillo, de la fondation écologiste Omacha à Bogotá, a trouvé du poisson-chat pêché à la viande de dauphin chez deux grands distributeurs d’alimentation de Colombie, Exito et Carrefour. Les chargés de communication de ces deux enseignes ont rétorqué que leur société n’achetait pas leur poisson-chat au Brésil mais au Venezuela, mais M. Trujillo doute qu’elles sachent comment on le pêche.

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