Une première en près de 100 ans, la découverte, par des chercheurs, d’une toute nouvelle espèce de dauphins d’eau douce, vivant dans le fleuve Araguaia au Brésil. Une trouvaille d’autant plus incroyable que les dauphins d’eau douce sont des animaux extrêmement rares.
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S’il était connu des habitants de la région, c’est la première fois que des scientifiques étudiaient le cétacé. Ainsi, l’équipe du biologiste Tomas Hrbek, de l’Université de l’Amazonas (UFAM), basée à Manaus, dans le nord-ouest du Brésil, a mis en lumière, par des analyses ADN et morphologique, la différenciation nette que ce dauphin affiche quant aux autres espèces d’Amérique du Sud.
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Les résultats de ses recherches, publiés dans la revue spécialisée PLoS, démontre que ce nouveau dauphin, baptisé Inia araguaiaensis ou boto-do-araguaia, serait un proche cousin du dauphin rose de l’Amazone Inia geoffrensis. S’il est plus petit que ce dernier, le boto-do-araguaia affiche une coloration voisine de celle du dauphin rose, oscillant entre gris et rose. Sa dentition apparaît également différente, de 24 dents par mâchoire, contre 25 à 29 pour les autres espèces de dauphins de la région.<o:p></o:p>
La génétique a aussi révélé que cette « nouvelle » espèce serait apparue il y a un peu plus de 2 millions d’années (2,08), se différenciant de l’Inia geoffrensis lors de la séparation du bassin du fleuve Araguaia et de celui de l’Amazone par l’apparition d’un réseau de chutes et de rapides infranchissable pour les dauphins.
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Cependant, inutile de se réjouir trop vite ! A peine découvert, le boto-do-araguaia, comptant actuellement un millier d’individu, est déjà menacé par les activités humaines de la zone, tout le sont les autres dauphins d’eau douce. Ainsi, il devrait bientôt figurer dans la catégorie « vulnérable » de la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Une bien triste entrée en la matière…<o:p></o:p>
Une première en près de 100 ans, la découverte, par des chercheurs, d’une toute nouvelle espèce de dauphins d’eau douce, vivant dans le fleuve Araguaia au Brésil. Une trouvaille d’autant plus incroyable que les dauphins d’eau douce sont des animaux extrêmement rares.<o:p></o:p>S’il était connu des habitants de la région, c’est la première fois que des scientifiques étudiaient le cétacé. Ainsi, l’équipe du biologiste Tomas Hrbek, de l’Université de l’Amazonas (UFAM), basée à Manaus, dans le nord-ouest du Brésil, a mis en lumière, par des analyses ADN et morphologique, la différenciation nette que ce dauphin affiche quant aux autres espèces d’Amérique du Sud.
<o:p></o:p>Les résultats de ses recherches, publiés dans la revue spécialisée PLoS, démontre que ce nouveau dauphin, baptisé Inia araguaiaensis ou boto-do-araguaia, serait un proche cousin du dauphin rose de l’Amazone Inia geoffrensis. S’il est plus petit que ce dernier, le boto-do-araguaia affiche une coloration voisine de celle du dauphin rose, oscillant entre gris et rose. Sa dentition apparaît également différente, de 24 dents par mâchoire, contre 25 à 29 pour les autres espèces de dauphins de la région.<o:p></o:p>La génétique a aussi révélé que cette « nouvelle » espèce serait apparue il y a un peu plus de 2 millions d’années (2,08), se différenciant de l’Inia geoffrensis lors de la séparation du bassin du fleuve Araguaia et de celui de l’Amazone par l’apparition d’un réseau de chutes et de rapides infranchissable pour les dauphins.<o:p></o:p>
Cependant, inutile de se réjouir trop vite ! A peine découvert, le boto-do-araguaia, comptant actuellement un millier d’individu, est déjà menacé par les activités humaines de la zone, tout le sont les autres dauphins d’eau douce. Ainsi, il devrait bientôt figurer dans la catégorie « vulnérable » de la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Une bien triste entrée en la matière…<o:p></o:p>
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