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          Le 27 janvier 2012, l'Observatoire Pelagis de l'Université de la Rochelle a annonçait que soixante-quatre dauphins avaient été retrouvés sur la côte aquitaine. Les mammifères auraient été victimes d'une capture accidentelle par un engin de pêche.
     
          Alors que des dizaines de dauphins viennent tout juste de s'échouer en Nouvelle-Zélande et dans le nord-est des Etats-Unis, c'est un nouveau drame que vient d'annoncer l'Observatoire Pelagis de l'Université de la Rochelle. Celui-ci vient en effet d'indiquer que soixante-quatre dauphins s'étaient échoués sur la côte aquitaine au cours de la semaine passée. "Deux tiers des animaux examinés par le Réseau National Echouage sont des dauphins communs, un tiers des marsouins et leur mort semble remonter à 10 à 20 jours", a expliqué à l'AFP Willy Dabin de l'Observatoire PELAGIS.

          D'après les informations fournies, les dauphins auraient été poussés sur les côtes par le vent d'ouest. Mais contrairement aux échouages classiques, les spécialistes auraient ici bien identifié la cause du drame : les dauphins auraient été victimes d'une capture accidentelle par un engin de pêche. Il n'est pas étonnant que ces espèces se soient retrouvées dans les engins de pêche industriels, remontant du golfe de Gascogne vers le Nord. En effet, ces bateaux sont à la recherche de bars, des poissons qui se nourrissent de la même chose que les dauphins.

          L'affaire met ainsi en évidence le problème posé par la technique du "chasse pélagique en boeuf". Au cours de celle-ci, le filet est tracté par deux bateaux avançant parallèlement et saisit ainsi tout ce qui nage sur 90 mètres de large et 75 mètres de haut. 


          Il devient donc nécessaire d'améliorer les techniques et les outils utilisés par les pêcheurs et déterminer, avec précision, dans quelles conditions se font les captures accidentelles pour les limiter, bien que pour l'instant "les tentatives de modifications ou d'ajout technologique sur les engins n'aient pas donné lieu à des évolutions probantes". Par ailleurs, Wily Dabin a évoqué la difficulté de coopération avec les professionnels qui reste "globalement moyenne".

          Notamment, les pêcheurs n'apprécient pas vraiment que des observateurs essaient d'embarquer avec eux, craignant qu'on "n'essaie de les empêcher de travailler". Mais "nous cherchons seulement à nous rapprocher d'eux afin de comprendre ces phénomènes et de trouver ensemble des solutions adaptées".

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    marineland spectacle
     
    1. «  Les dauphins sont détenus dans un but scientifique  »  : FAUX ! Les delphinariums consacrent leurs recherches aux techniques de dressage, à la prévention des maladies dues à la captivité et au maintien en vie des delphineaux nés captifs alors que, depuis les années 70, des chercheurs sérieux se sont définitivement tournés vers l'observation des animaux libres. De toute façon, du fait de l'environnement totalement artificiel, les informations de base obtenues sur les individus captifs ne sont pas applicables au cas des dauphins libres, dont les conditions de vie sont tout à fait différentes.
     
    2. «  Les delphinariums ont une fonction éducative  »  : FAUX ! La seule information que les delphinariums fournissent au public est qu'un dauphin est capable d'exécuter un tour sous contrainte. Le mode de vie complexe des dauphins dans leur environnement naturel ne peut être apprécié dans un bassin de béton.
     
    3. «  Les dauphins ont une véritable complicité avec leur soigneurs » : FAUX ! Les dresseurs créent une relation de dépendance, dans laquelle le dauphin ne réagit qu'à l'appelle de la nourriture. En effet, dans un delphinarium, les dauphins se doivent d'exécuter des tours s'ils veulent manger, dans le cas contraire, ils en sont privés!
     
    4. «  les soigneurs sont de véritables passionnés de dauphins » : FAUX! Les véritables passionnés observent les dauphins dans leur milieu naturel et ne cherchent, d'aucune manière, leur capture! Pour exemple, les dresseurs s'accrochent quotidiennement à l'aileron des dauphins pour exécuter les spectacles. Hors, ces ailerons sont fait de cartilages et sont ainsi très fragiles. Le fait de s'y accrocher entraîne de multiples fractures qui courbent l'aileron du dauphin!
     
    5. «  Les delphinariums participent à la sauvegarde des espèces menacées  »  :FAUX ! L'espèce la plus fréquemment rencontrée en delphinarium est le grand dauphin (Tursiops truncatus), espèce qui n'est pas menacée d'extinction ! De plus, la réintroduction en milieu naturel ne fait pas partie des programmes d'élevage des zoos marins.
     
    6. «  La captivité préserve les dauphins du stress quotidien de la vie en milieu naturel » : FAUX !Selon les « pro-captivité » la vie des dauphins captifs est moins stressante du fait de l'absence de prédateurs, de filets etc… que l‘on trouve en milieu naturel. Toutefois, ainsi qu'il l'est démontré plus haut, la captivité fournit sa part non négligeable de stress et ne rallonge pas la durée de vie des dauphins ! Et même si elle écarte certaines menaces, elle en crée d'autres ! Notamment les pathologies directement liées aux conditions de captivité : ulcères de l'estomac, infections fongiques…  Et puis cet argument équivaut à se poser la question à soi-même de savoir si l'on resterait cantonné chez soi de crainte de se faire renverser par une voiture…
     
    7. « Les dauphins sont adaptés et prédestinés à l'exécution d'acrobaties, ordonnées par les dresseurs » : FAUX! S'il est vrai que les dauphins exécutent de nombreuses cabrioles à l'état sauvage, il n'en reste pas moins que lorsque ce comportement est forcé, il entraîne de lourdes conséquences psychologiques. En effet, fait pour être libre, le dauphin ressent de la honte lorsqu'il se doit de sauter ou plonger, devant un public! Voilà une des causes de dépressions et de suicides des dauphins en captivité!
     
    8. «  Les programmes d'élevage en bassin constituent un palliatif aux captures en milieu naturel  » :FAUX ! Pour garantir la qualité génétique des individus issus de ces programmes, d'autres dauphins en provenance de l'océan devront régulièrement y être introduits.
     
    9. « La reproduction des dauphins en bassin est indicateur de bonne santé  » : FAUX ! La reproduction est instinctive et n'est en aucun cas un indicateur pertinent de l'état de santé ou du bien-être. Les animaux sont à même de se reproduire même dans des conditions de vie déplorables.
     
    10. «  Les dauphins captifs sont incapables de réintégrer leur milieu naturel  » : FAUX ! Le dauphin est un animal intelligent et puisqu'il est capable d'apprendre des tours qui ne sont pas nécessaires à sa survie, il est aussi à même de (ré)apprendre à vivre dans son milieu naturel. Toutefois, une période de transition entre la vie captive et la vie sauvage est nécessaire, c'est ce que l'on appelle la réhabilitation. C'est durant cette période que les spécialistes jaugent les capacités de l'animal à (ré)intégrer son milieu naturel et l'aident en ce sens. A ce jour, de nombreux dauphins, y compris des individus nés en captivité, sont parvenus à (ré)intégrer leur milieu naturel. Toutefois, certains échecs montrent à quel point le dressage est rude et consiste à briser la nature même de l'animal. Dans ce cas, une amélioration des conditions de captivité est requise (placement en enclos d'eau de mer, suppression des shows etc…).

     


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           La plongée a tourné au cauchemar au large de Marseille. Trois dauphins morts et attachés par la queue à un bloc de béton ont été retrouvés lundi 10 octobre 2011, dans la calanque marseillaise de Morgiou, à 58 m de profondeur, par deux monitrices d'un centre de plongée de Cassis (Bouches-du-Rhône).
     
          Fabienne Henry, responsable du centre Narval Plongée à Cassis, et Jacqueline Dozin, une monitrice du club, effectuaient une plongée profonde au cœur du futur parc national des Calanques, lorsqu'elles ont fait cette macabre découverte. «A 55 m, on a aperçu un peu plus loin quelque chose d'anormal. On s'y est rendu et on est tombé sur les cadavres de trois dauphins qui étaient à 58 mètres de profondeur, reliés par la queue par un bout (cordage) lui-même attaché à un bloc de béton», décrit Fabienne Henry, confirmant une information du quotidien La Provence. «On était complètement choqué sous l'eau de voir ça, d'autant qu'il y avait un adulte et deux petits», a-t-elle dit.
     
          La gendarmerie maritime mène l'enquête «Je ne suis pas spécialiste mais ils n'étaient pas là depuis dix minutes, ils commençaient à être un peu abîmés. Ils ont été balancés de la surface, ça me paraît évident. Pourquoi à cet endroit ? Je n'en ai aucune idée», a-t-elle également confié. «J'ai pris contact avec deux organismes qui s'occupent de la protection des cétacés, le Grec (Groupe de recherche sur les cétacés) et le Gecem (Groupe d'études des cétacés en Méditerranée) qui ont informé les autorités du parc national de Port-Cros qui s'occupent de ces affaires», a-t-elle précisé. Contactée, la préfecture maritime a indiqué que le parquet de Marseille avait ouvert une enquête dont les investigations ont été confiées à la brigade de surveillance du littoral de la gendarmerie maritime. Huit plongeurs ont repéré et filmé jeudi après-midi les cadavres des dauphins, avant de les remonter à l'aide d'un parachute, a constaté un photographe, à bord d'un des bateaux envoyés sur place par la gendarmerie maritime et les marins-pompiers. Les cadavres, qui seront ensuite autopsiés par un vétérinaire pour tenter d'établir la cause du décès, ont été «repérés à 130 mètres à l'est du cap de Morgiou, à l'extrémité de la calanque», a précisé l'un des gendarmes présents sur le bateau. «C'est la première fois qu'on voit ça» a-t-il ajouté, laissant entendre que cela ne pouvait pas être le geste d'un pêcheur. Il a précisé que les cadavres pouvaient être ceux d'une mère et ses petits. «Ces mammifères sont protégés, les tuer constitue un délit pénal et les coupables risquent une peine d'emprisonnement», a rappelé  un porte-parole de la préfecture maritime.
     
          Pour Franck Dhermain, responsable du Groupe d'études sur des cétacés de Méditerranée, les dauphins ont très probablement été victimes d’un pêcheur peu scrupuleux qui aurait préféré faire disparaître les corps des dauphins pris par erreur dans des grands filets de pêche. «Tout porte à croire qu'il s'agit du geste d'un pêcheur confronté à des prises accidentelles. Parfois, la méthode est beaucoup plus expéditive. Les dauphins capturés par erreur sont éventrés sur le bateau, puis leurs poumons retirés et remplacés par des blocs de pierre. Le tout ainsi lesté, est jeté par-dessus bord.»
     
          Des pratiques cruelles qui pourraient être évitées si la réglementation sur les filets de pêche étaient respectée: «Y aurait-il toujours des filets maillants dérivants près de nos côtes alors que leur utilisation est interdite?» s’interroge, faussement naïf, Franck Dhermain. Ces immenses filets flottants sont à l’origine de nombreuses prises d’espèces protégées, cétacés ou mammifères marins.
     
          Depuis 2009, la pêche au filet maillant dérivant est interdite en France. Mais la pêche illégale perdure et «nous soupçonnions depuis longtemps l'existence de ce genre de pratiques, mais nous n'avions jamais pu encore en apporter la preuve formelle, regrette Franck Dhermain. C'est désormais chose faite. Et c'est pour nous une avancée très importante.»

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          Cela donne envie n'est-ce pas?! Pouvoir caresser un dauphin...l'approcher de tout près...le voir faire des cabrioles à quelques centimètres de vous...avoir un réel contact avec cet être magnifique...rencontrer enfin Flipper! Mes chers amis, cessez de rêver, le moment privilégié que vous offre le Marineland n'a de privilégié que le nom...et le prix! Puisque, hélas, ignorante à l'époque, j'ai eu l'infâme luxe d'être dans ce fameux bassin d'Antibes, je m'en viens vous dire la réalité de cette rencontre!
     
          Tout d'abord, l'on vous amène dans une petite salle pour une séance diapositives aux allures d'un « je me donne bonne conscience, histoire de dire, pour la forme ». En clair, on vous balance une série de photographies pour vous parler, ô combien succinctement, des dauphins. N'attendez pas que l'on vous traite de la pêche sanglante de ces cétacés, des menaces qui pèsent sur eux, de la pollution et de ses répercutions sur le monde marin, des captures pour les delphinariums...non, du tout, « n'allons pas nous tirer une balle dans le pied tout de même! ». Bref, fin de la présentation, les soigneurs vous demandent de répondre, sur papier, à un petit questionnaire ridicule, avec trois questions qui se battent en duel, histoire de savoir si vous avez suivi, avec attention, la projection...on ne sait pas, des fois qu'un score inférieur à la moyenne vous interdise l'accès au bassin...ha non, j'oubliais, la première étape fut de débourser 69€, donc cette option n'est pas envisageable! Auto-correction, tout le monde à bon, génial, on y va!
     
          Seconde étape, il faut se mettre en tenue! Pour éviter de contaminer les dauphins, très sensibles aux microbes, avec toutes les bactéries que nous transportons? Non, allons, quelle naïve je fais décidément! Non, c'est juste une sorte de pantalon imperméable, qui vous empêche de tremper vos beaux vêtements...Une fois tout le monde en tenue, c'est enfin l'heure!
     
          Les soigneurs vous aident à descendre dans le bassin et là...surprise...une barrière! En effet, elle vous sépare des dauphins et vous rend un réel contact impossible...bon...les dauphins pourraient-ils êtres agressifs du fait de la captivité? De l'inexpérience des visiteurs multipliant les gestes « agressifs »? Non, allons...mais alors pourquoi cette barrière? Le mot d'ordre, éviter les questions qui fâchent...Donc, je disais, vous voilà face aux dauphins! Les soigneurs leur intiment l'ordre de faire quelques petits sauts, à savoir que le bassin est minuscule et qu'il est donc difficile pour les dauphins de nager, tout court...
     
          Dernière étape, et non des moindres, la caresse...le soigneur oblige le dauphin à venir devant chaque visiteur, qui peut donc le toucher de la main. Comme je l'ai dit précédemment, les dauphins sont très sensibles aux microbes, l'idée est donc parfaite pour préserver leur santé! Et puis? Et puis c'est finit!
     
          Au final, l'instant est très court, il n'y a aucun contact réel avec les dauphins qui apparaissent très froids, ne faisant attention qu'aux ordres des soigneurs, et l'exercice est, vous l'aurez compris, tout à fait déplorable pour la santé, comme pour le moral des dauphins. En effet, ils ressentent de la honte, tout comme nous, et le fait de se voir obligés de sauter, agiter la nageoire ou le rostre, toute la journée, devant des centaines de visiteurs, attaque sérieusement leur santé mentale.
     
          Voici donc le parfait exemple du sacrifice de nombre de dauphins pour des aspirations financières!
     
          Pour les avoir rencontré, cette fois-ci, à l'état sauvage, en pleine mer, sans contact physique, je peux vous dire que l'alchimie est réelle, qu'une véritable connexion s'opère entre les dauphins et vous et que l'instant est magique, magnifique, inoubliable et marquant à un point que je n'aurais su imaginer, comme je l'exprime dans Ma rencontre avec les Dauphins  !

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    Un nouveau décès de dauphin à Planète Sauvage, delphinarium situé près de Nantes, à Port Saint-Père.
     
          Théa, une dauphine âgée de 19 ans, arrivée en France en 2009, était née en captivité et provenait du Breeding Dolphin Farm à Haderwick (Pays-Bas).
     
          Si la cause de sa mort reste, comme toujours, indéterminée, il est possible de supposer, et ceci légitimement, qu'il s'agit d'un suicide. En effet, Théa avait cessé de s'alimenter avant de mourir subitement...
     
          Rappelons que Planète Sauvage est au cœur d'une bataille qui fait rage depuis plusieurs années. Si le WDCS, et d'autres associations, ont fait tout leur possible pour empêcher son ouverture, le delphinarium a tout de même obtenu son permis de construire, prétendant qu'il étudierait « la signature sifflée des dauphins». Rappelons également, au passage, que le parc, ainsi que les autorités politiques, ont un besoin urgent d'argent et, pour ne pas les citer: « Nous pourrions gagner 1,395 millions d'euros par an, soit environ 350 000€ par dauphins ». Une recherche scientifique...c'est évident...

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