Depuis plus de trois mois, résidents et pêcheurs des villes côtières du Pérou, découvrent, chaque jour, les cadavres d'une trentaine de dauphins, morts pour des raisons encore indéterminées. Suite à ces horribles visions quotidiennes, le gouvernement, poussé par les questionnements de le population, a ouvert une enquête.
Étrangement, ces décès « non expliqués », coïncident avec l'ouverture de recherches, destinées à trouver des gisements de pétrole, au niveau des côtes péruviennes. Pour les scientifiques chargés de la conservation des animaux aquatiques, aucun doute ne subsiste, la compagnie pétrolière est bien responsable! En effet, les ingénieurs de cette sublime entreprise, utilisent des ondes sonores et des sonars afin de capter des signaux révélant la présence de pétrole. Or, il est connu et reconnu, que ces ondes ont des répercussions hautement négatives sur le système de navigation des dauphins, appelé écholocation. Complètement désorientés par ces sonars, à l'amère goût capitaliste et financier, ces magnifiques dauphins viennent ainsi se perdre sur les plages péruviennes, trouvant là leur mort, trace vivace de l'activité humaine.
Les chercheurs de la Zoological Society of London avaient d'ailleurs prouvé, il y a tout de même de cela une dizaine d'années, que les sonars avaient des effets néfastes sur les cétacés. Outre cette perte de repère provoquant l'échouage et la mort, les sonars formeraient des bulles d'oxygène dans le sang des cétacés et seraient ainsi liés à des accidents de décompression chez ces derniers.