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          Mars 2011, les yeux du monde entier se tournent vers le Japon. Tremblement de terre de magnitude 9, seisme violent, disparus, morts, dangereuse radioactivité qui s'étend sur la planète...Qu'en est-il aujourd'hui?
     
          En vérité, rien ne semble réglé, et bien plus que stable, la situation est des plus préoccupantes. Des niveaux de radioactivité de 100 à 1000 fois plus élevés que la normale dans l'océan, voilà ce que révèlent les mesures réalisées au large de la centrale nucléaire de Fukushima.
     
          En effet, le vendredi 29 avril, Tepco, l'opérateur de la centrale, prélève daux échantillons qui s'avèrent recèler des taux de radioactivité alarmants: entre 98 et 190 becquerels/kg d'iode radioactive et entre 1200 et 1400 becquerels de césium radioactif. De plus, ces échantillons ont été prélevés à 30 mètres de profondeur, à trois kilomètres au large des communes de Minamisoma et Naraha, soit à environ 20 kilomètres de la centrale endomagée.
          Tepco ne statut pas encore sur l'origine de cette eau contaminée, pouvant provenir des fuites radioactives de la centrale ou de particules radioactives présentes dans l'air, qui seraient alors retombées dans l'océan.
     
          " Ces résultats sont très inquiétants, estime Ike Teuling, experte en radiation de Greenpeace, à bord du Rainbow Warrior actuellement au large de Fukushima. Le césium radioactif pourrait rester au fond de l'océan pendant des centaines d'années". (Le césium 137 a en effet une durée de demi-vie de l'ordre de 30 ans).
     
          Des prélèvements quotidiens sont effectués par Tepco, le ministère de l'Education et des Sciences japonais et Greenpeace. Jusqu'ici, et selon l'Agence de l'énergie atomique, " l'analyse de presque tous les prélèvements (au-delà du cercle des 30 kilomètres) montr[ait] une baisse générale des niveaux de concentration en particules radioactives".
     
          De même, dans les prélèvements menés près du réacteur 2, la concentration en césium avait considérablement diminué. L'AIEA s'attendait donc à ce que les niveaux mesurés initialement baissent rapidement du fait de la "dilution de la radioactivité vers les couches plus profondes de l'océan et par dispersion du fait des courants marins". Les nouveaux résultats ici exposés contredisent et remettent entièrement en question les pronostics.
     
          Greenpeace tente en ce moment, et cela, malgré les interdictions, de réaliser des prélèvements d'eau de mer à 10 mètres de profondeur, de collecter des algues dérivant à la surface et de récupérer des poissons de la part de pêcheurs. Cependant, la chose s'avère compliquée: " On bloque nos recherches, assène Ike Teuling, une des expertes à bord jointe par Sciences et Avenir. On a besoin de pouvoir s'approcher de la centrale pour obtenir des résultats plus intéressants. C'est d'ailleurs étrange qu'ils dévoilent des données sur des prélèvements réalisés dans la zone des 20 kilomètres alors qu'on demande à y accéder depuis plusieurs jours".
     
          Le rapport de Greenpeace présentant ses résultats sera bientôt rendu public...peut-être des vraies réponses, enfin...
     
    Affaire à suivre...
     
     

     


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  •  Entre rêves et réalité, entre imaginaire et véracité...voici le voyage auquel vous êtes conviés.

    Je vous invites aux songes et à la cruauté dans cette bande dessinée que l'horreur m'a soufflée...  

     

     

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           L'Europe semble en marche! En effet, le Parti Vert vient d'annoncer l'interdiction des spectacles de dauphins sur le territoire grec. Suite à la déposition d'une plainte, la Cour de justice d'Athènes a voté un arrêté temporaire visant à prohiber les spectacles ayant cours, depuis quelques mois, dans le delphinarium du parc Attika, près de la capitale. Cette mesure, prise par un pays européen, notons-le, s'érige contre l'importation et l'exhibition illégale de dauphins sur le territoire, son importance est ainsi capitale!
     
          L'arrêté provisoire étant en application, tous les spectacles de dauphins sont suspendus jusqu'à nouvel ordre. Quand au Parti Vert, il déclare que « les delphinariums ne peuvent offrir l'espace, les relations sociales et les conditions naturelles essentielles aux dauphins » et que le confinement génère leur souffrance, un mal-être en captivité et leur mort prématurée.
     
          Il va sans dire que le zoo s'indigne de cette interdiction, faisant part d'une grande déception mêlée de colère. Pas étonnant à dire vrai...une attraction-phare bannie du programme et voilà le spectre de pertes économiques importantes qui s'annonce! Sans parler, bien entendu, d'une détestable campagne de communication, synonyme de mauvaise réputation du parc, possiblement vecteur d'une baisse d'influence. Bref, rien ne va plus pour le delphinarium Attika! Cependant, et avant de s'apitoyer sur le funeste sort de ce parc, analysons les faits!
     
          Entre le 24 mars et le 21 octobre 2010, l'Attika Park reçoit 11 nouveaux dauphins: quatre grands dauphins (Tursiops truncatus), suivis de sept autres. Parmi ces dauphins, trois furent capturés à l'état sauvage, en mer noire! Lorsque je vous dis « capture de dauphins », pensez donc aux images de pêche abusives, de massacres où seuls quelques spécimens sont préservés pour la captivité...
     
          La chose ne s'arrête pas là! Ces trois individus appartiennent à une sous-espèce vulnérable (T. t. ponticus)! A l'heure où certaines espèces de dauphins disparaissent, ce fait semble aberrant! Rappelons que le personnel des delphinariums sont des amoureux des dauphins bien entendu...
     
          Ainsi, cet arrêté, plus que légitime, devrait se voir instauré comme définitif! Alors, la Grèce serait le 6ème état européen à renoncer à l'exploitation et l'exhibition de dauphins captifs, après le Royaume Uni, la Norvège, l'Autriche, la Pologne et, plus récemment, la Croatie.
     
          Si la chose est réjouissante, une question subsiste tout de même: Que fait la France?? Elle sourit simplement face aux recettes flamboyantes et aux profits grandissants que ses quatre delphinariums lui procurent: le Parc Astérix (Plailly 60), la Planète Sauvage (Port Saint Père 44), le Marineland (Antibes 06), le complexe hôtelier Beach Comber à Moorea en Polynésie. 

     


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