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          Voilà deux surfeurs bien chanceux! Là au bon endroit, au bon moment, ils ont pu admirer ces multiples dauphins, surfant eux aussi dans les vagues! Décidément, ce sport à ses avantages...un spectacle saisissant, sans aucun doute!

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    Quelques chiffres:
     
    2006: Echouage massif de dauphins à Madagascar (plus de 100 dauphins)
            Echouage de plus de 80 dauphins sur les côtes de Landes et de Loire-Atlantique
    2008: Echouage d'une centaine de dauphins à Madagascar
    2009: 500 dauphins s'échouent sur les plages d'Australie
    2011: Nouveaux échouages sur la façade Atlantique
    200 échouages par an sur la façade Atlantique

     

    Les causes de ces échouages:
     
          La recherche sur les multiples échouages de dauphins est récente, cependant, le phénomène lui, est beaucoup plus ancien. En effet, Aristote décrivait déjà des corps de dauphins échoués sur les côtes grecques dès le IVe siècle av. J.-C. Dans des temps plus reculés, un échouage était souvent considéré comme un présent des dieux, amenant viande et huile en abondance aux villageois des environs.
     
          Cependant, il semble aujourd'hui possible de délaisser l'approche mystique pour se rapprocher de théories visant à expliquer ces phénomènes. Les biologistes du service des mammifères marins d'Oceanopolis, à Brest, détaillent ces dernières.
     
    • Les filets mis en cause:
    Lorsqu'un dauphin se retrouve piégé dans un filet de pêche, les conséquences sont presque, immanquablement, des blessures multiples. Si celles-ci en viennent à toucher ses organes de navigation, il peut perdre tout sens de l'orientation et s'échouer.
     
    • Les perturbations magnétiques
    Une théorie soutient que des anomalies magnétiques perturbent le système de navigation des dauphins. Une équipe universitaire de Cambridge, en Grande-Bretagne, avance le fait que les dauphins suivent les lignes de même force magnétique.
     
    Cependant, il serait plus approprié de parler de brouillage de leurs ondes sonores. En effet, les dauphins utilisent l'écholocation, ou écholocalisation, pour se repérer et se diriger. Ainsi, ils envoient des sons à diverses fréquences afin de repérer l'emplacement des obstacles ou des proies par exemple.
     
    Si ces ondes se voient brouillées ou parasitées par d'autres productions sonores, ils se retrouvent ainsi désorientés et ne sont plus en mesure de déterminer l'emplacement des côtes et les risques de s'y échouer.
    Si les anomalies d'origine magnétique n'expliquent pas forcément la mort de tous ces animaux, des dérèglements sonores constituent une piste à ne pas négliger.
     
    Les sonars de sous-marins ou de bateaux, notamment ceux utilisant des ondes à très basse fréquence (sonars dits ATBF) peuvent avoir des conséquences désastreuses sur les dauphins, des accidents étant déjà survenus en Grèce, au large des îles Canaries, ou encore près des Bahamas.
     
    « Il y a deux cas de figure. Si les animaux sont proches du sonar, ils peuvent subir des lésions au niveau de l'oreille interne, qui sont directement dues aux ondes sonores. Dans ce cas, leur système de navigation est déréglé et on imagine que c'est ce qui les mène vers la côte. » Samy Hassani, biologiste à Oceanopolis
    Autre possibilité, les sons peuvent littéralement affoler les cétacés qui paniquent et remontent vers la surface beaucoup trop vite : une embolie gazeuse survient, et les animaux blessés et affaiblis finissent par échouer sur les côtes.
     
    • Un pilote trompeur
    Les dauphins vivent en groupe de plusieurs centaines d'individus qui suivent un meneur, ou pilote.
     
    Lorsque celui-ci est vieux, ou malade, et que son système de navigation est défectueux, il peut finir par s'échouer. Tragiquement, le groupe entier le suivra sur la côte.
     
    « Il est arrivé que des dauphins remis à l'eau pendant un sauvetage, reviennent s'échouer volontairement. Une fois l'individu le plus vieux euthanasié, ses congénères remis à l'eau ont cessé de revenir sur le sable. La corrélation n'est pas certaine, mais il semble que les individus suivent leur pilote quoi qu'il arrive, même dans ces conditions dangereuses. » Samy Hassani, biologiste à Oceanopolis
     
     
    Afin de tenter de résoudre ces tragiques évènements, des réglementations européennes imposent désormais quelques contraintes aux bateaux de pêche pour protéger les dauphins, comme par exemple l'utilisation de répulsifs acoustiques pour les éloigner des filets. Il est à se demander si le fait de brouiller davantage les sonars des dauphins est réellement une solution pour les empêcher de se tuer sur nos plages...Il apparaît, au vu de ces propositions, qu'une recherche beaucoup plus approfondie est plus que nécessaire, et même indispensable, pour permettre la survie des dauphins.

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    Voilà venir le temps des beaux jours, vrombissants de leur air de soleil, de plage, de vacances...avec eux, les mêmes sujets reviennent aux informations du soir...mais où les français partent-ils en villégiature? Dans le top 10 de ces destinations, c'est le Marineland d'Antibes qui s'assure une très bonne position...O, qu'il est beau d'assister à ces spectacles, de jour comme de nuit, où les dauphins (entre autres), affichent leur sourire enchanteur et virevoltent à tous vents...

    Je rêve où personne n'y comprends rien?!!! Refaisons le tableau...O, qu'il est atroce d'assister à ces spectacles, de jour comme de nuit, où les dauphins ulcérés, épuisés, couverts et emplis de maladies, se tuent à sauter toujours plus haut, se rapprochant toujours plus de la mort! Qu'il est révoltant de participer activement, à coup de deniers et de présence en masse, à cette industrie, d'une économie flamboyante, de l'exécution pure et simple de ces si beaux mammifères! Qu'il est répugnant de cautionner les chasses abusives, massives de ces dauphins, de ces tueries sanglantes et sanguinaires!

    Je maudis l'homme pour cet amour qu'il ne sait qu'égoiste et ô combien je plains les animaux devant cohabiter et subir, plus qu'autre chose, l'ignominie des hommes et leur cruauté!


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    Explication du phénomène de pollutions sonores:
     
          Les derniers cent ans ont été témoins de l'introduction de bruit dans le milieu marin à une échelle jamais expérimentée au cours des 10 millions d'années d'évolution que compte l'ordre moderne des cétacés. Il est ainsi possible de statuer sur le fait que les dauphins n'ont pu encore développer (si tant est qu'ils puissent le faire un jour) la capacité d'adapter leur système d'audition à des sources sonores importantes dont l'impact sur la fonctionnalité de leurs systèmes vitaux est encore inconnu.
     
    Les sources de pollution sonore marine produites par les activités humaines incluent :
    • le transport maritime
    • l'exploration et la production de gaz et pétrole en haute mer
    • les sonar militaires et industriels
    • les sources d'acoustique expérimentale
    • les charges explosives sous-marines, militaires ou civiles
    • les activités d'ingénierie et le bruit des avions supersoniques

       

       

     Quelle que soit la nature ou la valeur en décibel d'un son, il s'avère polluant dans la mesure où il rend difficile ou empêche les dauphins de recevoir les échos sonar ou les signaux acoustiques de communication de leur groupe social.
     
         Certaines pollutions sonores sont dites létales car elles provoquent la mort immédiate des dauphins directement exposés à cette émission sonore intense. Quand à celles dites sub-létales, elles désignent les cas de traumatismes auditifs dus à l'exposition à une source sonore. Dans ce cas, c'est le seuil de tolérance de l'oreille qui se voit excédé.
     
         Il est à noter que ces diverses pollutions sonores ont engendré des réactions de fuites et autres changements de comportement chez les dauphins. De même, l'utilisation de sonars militaires a donné lieu à des échouages en masse de ces cétacés. Ces sources sonores, outre le fait de brouiller le sonar des dauphins et ainsi de les désorienter, causent des lésions dans les organes de réception acoustique, suffisamment graves pour être létales. Elles peuvent également entraîner des lésions aiguës qui conduisent les dauphins à échouer et mourir.
     
        Au vue des ces éléments, le Conseil Supérieur de la Société Européenne de Recherche sur les Cétacés (European Cetacean Society), société regroupant plus de 500 scientifiques en biologie des cétacés, a travers la publication d'un communiqué officiel, a exposé plusieurs mesures à mettre en œuvre:
    • Il est urgent de développer et d'implémenter des mesures de mitigation non intrusives.
    • Il s'avère nécessaire de limiter l'usage de sources sonores sous-marines puissantes et d'éviter cet usage dans les régions de concentration de ces espèces.
    • Il est important de développer des instruments législatifs qui permettront d'aider à implémenter les polices européennes et nationales en matière de pollution sonore marine.
         Ce sont là les questions fondamentales auxquelles les scientifiques, avec l'appui indispensable de la société, doivent répondre dans un moyen terme si l'on veut éviter que le développement des activités humaines en mer se convertisse en synonyme de perte irréversible de l'équilibre marin naturel.

     

    L'IFAW souligne l'intensification des nuisances anthropiques qui pèsent sur les dauphins:
     
          L'IFAW (Fonds international pour la protection des animaux) a publié un rapport qui souligne l'impact d'une pollution sonore croissante sur les mammifères marins qui utilisent les sons, parfois sur de grandes distances, pour communiquer, trouver de la nourriture et s'accoupler.

        Selon l'IFAW et plusieurs associations environnementales, la hausse du trafic maritime, les études sismiques réalisées par l'industrie pétrolière et gazière, et la nouvelle génération de sonar militaire 
    troublent le silence de la mer et menacent notamment les dauphins.

        L'augmentation de la pollution d'origine humaine peut provoquer des modifications du comportement des cétacés, par exemple l'abandon des zones de mise bas et de nourrissage, et dans certains cas extrêmes l'échouage, voire la mort
    , a prévenu l'IFAW.

         En effet, selon le rapport, les sonars militaires pouvant émettre des sons supérieurs à 200 décibels, désorientent les dauphins qui s'échouent sur les plages.
          Par ailleurs, si les sons des navires dans l'océan Pacifique ont doublé à chaque décennie au cours des 40 dernières années, la flotte commerciale globale devrait encore doubler d'ici 2025, a ajouté l'IFAW.


        Selon le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) due à la combustion d'énergies fossiles pourrait également aggraver les niveaux sonores des navires, de la prospection pétrolière et des sonars militaires. 

       Selon des chercheurs de l'Institut de recherche de l'aquarium de la Baie de Monterey aux États-Unis, l'augmentation de l'acidité des océans pourrait rendre l'environnement plus bruyant. Les changements dans la composition chimique de l'eau de mer auraient pour conséquence que 
    son absorption des sons à basse fréquence serait 10% inférieure à celle d'avant la Révolution industrielle.

       A moins d'une réduction des émissions de GES, les niveaux d'acidité des mers et des océans pourraient atteindre d'ici à 2050 
    un niveau tel que le bruit des navires et des canons sismiques voyagerait 70% plus loin qu'auparavant, ont souligné les scientifiques.

       Dans le cadre de la Conférence du PNUE sur les espèces migratoires, plusieurs organisations environnementales ont appelé les gouvernements et le secteur privé à adopter des moteurs plus silencieux pour les navires, à appliquer des règles plus strictes sur l'usage des études sismiques dans l'exploration pétrolière et gazière et à adopter de nouvelles technologies moins envahissantes en matière de sonars.

          De leur côté, la Communauté européenne et ses pays membres ont présenté un projet de résolution invitant les nations signataires du traité à examiner un éventail de mesures visant à réduire le bruit sous-marin. Les mesures proposées prévoient notamment des ''zones de protection contre le bruit'' dans les mers et les bassins fermés, un meilleur contrôle des niveaux de bruit et la création de bases de données du bruit indiquant la provenance des sons produits par l'homme.
     
    Toutes ces données prouvent la nécessité urgente de réduire « les bruits de l'océan ». Si les dauphins sont contraints de fuir les zones de reproduction, de chasse et d'habitat tout simplement, qu'en sera t-il de leur survie? Un sonar saturé de sons, désorientés, voilà que ces êtres majestueux viennent s'échouer et mourir sur nos plages...allons-nous continuer de les pousser au suicide? 

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     Rappel de la catastrophe
     
          Le 22 avril 2010, la plate-forme Deepwater Horizon, exploitée par BP, à sombré à 80 kilomètres des côtes de Louisiane, après une explosion. Le pétrole s'est ainsi répandu en nappes, présentes en surface et en profondeur, atteignant la Louisiane et l'embouchure du Mississippi. Il est à savoir que ces sites hébergent un écosystème riche en vie marine. Les barrages flottants déployés pour protéger les plages de sable n'ont pas permis de contenir les vagues huileuses de 1,5 mètre de haut. Le flot de pétrole qui s'échappe du puits fait peser la menace d'un désastre écologique, et l'incident a été élevé au rang de catastrophe nationale par l'administration Obama.

     

     
          Le gouverneur de la Louisiane, Bobby Jindal, a déclaré l'état d'urgence, une décision qui permet aux responsables locaux de faire appel aux ressources de l'État et à l'aide fédérale. Il a en outre demandé l'assistance de 6000 soldats de la garde nationale pour participer aux efforts de nettoyage.
     
     
          Le volume de pétrole qui s'échappe de la plateforme de forage de BP, qui a sombré dans le Golfe du Mexique, s'est finalement révélé cinq fois plus important que prévu.
     
     
          L'Agence des océans et de l'atmosphère (NOAA) et les gardes-côtes américains estiment maintenant que 800 000 litres de pétrole, soit 5000 barils, sont rejetés chaque jour dans le golfe du Mexique. Ce sont ainsi 1,5 million de litres de pétrole qui se retrouvent dans les eaux du golfe du Mexique.
     
     
          Cette marée noire est la pire catastrophe écologique de l'histoire aux Etats-Unis, devant la marée noire de l'Exxon Valdez (en Alaska, 1989) : « le pétrole s’étend sur plusieurs couches, qui s'étagent sur trois, quatre ou cinq niveaux », indique le NYT, citant une chercheuse de l'université de Géorgie, Samantha Joye, et cette marée asphyxie la faune. Selon cette chercheuse, la quantité d'oxygène a déjà baissé de 30% près de ces nappes.

     
    Des conséquences désastreuses

     

     
          Il s’avère que le taux de mortalité chez les dauphins du Golfe du Mexique à la suite de l’écoulement de cette énorme nappe de pétrole, est cinquante fois supérieur à ce que l’on a bien voulu admettre jusqu’ici. Il ressort d’une nouvelle étude à grande échelle menée par des biologistes marins  américains et canadiens que 6 500 dauphins sont morts au cours du premier trimestre de cette année à cause de cette catastrophique pollution. La plupart sont des jeunes dauphins ou des nouveau-nés.
     
     
          Indépendamment de cette étude, d’autres chiffres laissent craindre le pire, parce que la mortalité réelle est bien plus élevée que ce qui a été prétendu jusqu’ici. Les biologistes marins estiment généralement que les mammifères marins qui s’échouent sur les plages ne représentent que 0,5 à 2 pour cent des animaux réellement morts. Cela laisse présager de l'ampleur de l'hécatombe qui touche ces mammifères marins!
     
          Ces phénomènes mortels sont dus à différentes choses. En effet, le pétrole peut menacer de différentes manières la survie des dauphins. Avant tout, ces animaux courent le risque de faire pénétrer du pétrole dans leurs poumons lorsqu’ils remontent à la surface pour respirer. Ils peuvent en outre être engourdis par des vapeurs de pétrole toxiques et se noyer. Mais le principal danger réside sans doute dans le fait que les stocks de nourriture des dauphins (poissons, encornets et planctons) soient très fortement réduits par les millions de litres de pétrole qui ont été déversés dans la mer.
     
          La catastrophe pétrolière à également déclenché une migration massive des animaux. Ainsi, les dauphins plongent de plus en plus à des profondeurs surprenantes. Selon des scientifiques, la fuite de ces animaux est un sinistre signe de l'ampleur de la catastrophe et de son impact sur l'environnement. Les poissons fuyant aussi vers les eaux profondes et plus propres, mettent en danger les dauphins qui ne sont alors plus en mesure de se nourrir pour survivre. De même, le pétrole se rapprochant du rivage, emprisonne les dauphins entre la nappe de pétrole et la côte...plus qu'un désastre écologique, il se révèle fatal.
     
     
    La colère d'un homme

     

      
     
          Ayant eu la chance de rencontrer Jean-Michel Cousteau, le fils du célèbre commandant, j'ai vu un homme outré, révolté contre les responsables de ce désastre. Ayant été reçu en tant que consultant par le président américain Georges W. Bush, quelques années auparavant, Mr Cousteau lui avait fortement déconseillé de construire une nouvelle plate-forme pétrolière, évoquant les risques de fuites et l'impossibilité de contenir celles-ci. Le projet de construction, après cette rencontre, avait finalement été abandonné.
     
          Concernant celle du Golfe du Mexique, déjà construite à l'époque, Mr Cousteau apparut plus que péssimiste, n'évoquant aucune manière possible de colmater la fuite. Il exposa également la chose en tant que catastrophe écologique, décimant les populations marines...un véritable ravage, une vague déferlante impossible à arrêter...
     
     

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